La Constante

Bon, maintenant, ça suffit !

Alors que je baladais dans ma rue pendant le week-end (j'habite dans une rue TRES commerçante, voyez-vous, genre le rêve des filles... ou des mecs comme moi), j'ai lorgné sur un ensemble jean-chemise-d'été-à-carreaux-couleurs-de-printemps dans la vitrine d'un magasin de fringues dont je tairai le nom pour ne pas faire de pub à Armand Thierry. Ma première réaction a été de me dire "hum... pas mal, Lisa me trouverait beau habillé comme ça". Ma seconde réaction, juste après, probablement 2 ou 3 secondes (je n'ai pas compté), a, elle, été de me dire : "non mais ça va pas, t'es vraiment trop con !". D'où le...

... bon, maintenant, ça suffit !

Oui, ça suffit de penser non stop à Lisa, et d'envisager chaque moment de ma vie en fonction de ce qu'elle pourrait en dire ou en penser. Ça suffit parce que ça ne me ressemble pas. Moi, j'ai toujours pensé à moi en premier alors il faut vite fait que je retrouve mes esprits parce que sinon je vais droit dans le mur (ou droit vers la déprime, ou les emmerdes, en fait je ne sais pas très bien si ce n'est que j'y vais droit dedans...). Et puis surtout, je vaux mieux que ça. Physiquement, je tiens encore debout, je ne m'habille pas trop comme une andouille, j'habite dans une ville près de mèditerranée donc j'ai plus ou moins bonne mine et je fais un métier "cool", parce que "artistique", genre on voit mon nom à la télé et tout et tout. Donc franchement, il est temps que je me reprenne en mains et que je me dise que si cette Lisa-je-ne-sais-qui continue à me considérer aussi mal, je pourrai bien ne plus répondre à ses messages, à ses sollicitations, à ses invitations, à ses mots et ses regards plein de sous-entendus, et que je pourrai même tourner les talons, et jeter mon dévolu (virtuel) sur n'importe quelle cagole qui passe sous mon nez quand je vais chercher mon pain ! Non mais oh ! Ça commence à bien faire cette histoire !

Bon.

Faut que je vous laisse, je vais passer chez Armand Thierry, là.

Elle revient quand, du ski, au fait ?